S’engager sur les cépages résistants est un enjeu fort pour la filière cognac. La viticulture charentaise s’est inscrite dans une dynamique de réduction des intrants phytosanitaires au travers de l’innovation variétale, avec une commercialisation de premiers plants résistants sélectionnés par le BNIC pour la production du cognac prévue pour 2021.L’utilisation des cépages résistants au mildiou et à l’oïdium est aujourd’hui la seule technique à proposer une réduction des traitements fongicides de plus de 90 %, selon l’Inra. « Cet été 2018, nous avons présenté aux viticulteurs et aux techniciens viticoles les parcelles des premiers cépages résistants », indique Gérald Ferrari, directeur adjoint de la station viticole du BNIC (Bureau national interprofessionnel du cognac). « Il y a une vraie attente de leur part sur ces innovations. »Depuis le début des années 2000, un partenariat entre la station viticole du BNIC et l’Inra a été mis en place, afin de créer et de sélectionner des cépages résistants, correspondant aux attentes qualitatives de la production du cognac. L’IFV a rejoint les travaux en 2013. Objectif : faire un ugni blanc résistant !Une première génération de plants résistants…
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