Face à la forte pression mildiou en 2023, en particulier en Aquitaine, Sud-Ouest et plus localisée en Val de Loire, Provence, Languedoc – notamment l’Aude –, l’IFV rappelle l’importance de maintenir des stratégies de lutte efficaces « dans un objectif de durabilité de la production viticole ».
Dans un contexte de fragilité de la protection sanitaire où le nombre de matières actives à disposition se réduit, avec des viticulteurs qui développent l’utilisation de « biosolutions à efficacité moindre, ainsi que la réduction des doses de cuivre », la pression de maladie est plus difficilement contrôlable que par le passé, poursuit l’IFV, qui souhaite clarifier certains débats :
Dans les cas de forte pression maladie et de positionnement d’un produit sur des symptômes présents, la pression de sélection est importante sur les populations résistantes. Il est donc normal que d’éventuels problèmes d’efficacité apparaissent au vignoble lors de ces années à forte pression mildiou. Mais il est faux d’incriminer telle ou telle matière active. Par ailleurs, une éventuelle augmentation de la virulence du mildiou de la vigne n’a pas été observée, ni prouvée (toutefois la mise en place de monitoring pourrait être pertinente).
