Travail du sol et tonte des couverts libèrent de l’humidité, facteur aggravant en cas de gel. Guillaume Delanoue, de l’IFV Val de Loire, nous fait part des recommandations issues des observations réalisées dans la région.
Dans le cadre du projet Sictag, l’IFV et ses partenaires (1) se sont intéressés au lien entre pratiques culturales et risque de gel, cherchant notamment à définir plus précisément la date limite de travail du sol ou de destruction des couverts végétaux.En effet, au-delà du stade phénologique, le pourcentage d’humidité présent au niveau des bourgeons est crucial dans le risque de gel. « À gel égal, 25 % d’humidité en plus dans la zone du bourgeon, cela signifie 20 à 50 % de dégâts supplémentaires, selon nos observations menées depuis 2020. C’est énorme. Or les interventions telles que la destruction des couverts ou le travail du sol du cavaillon libèrent de l’humidité », rappelle Guillaume…
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