L’irrigation enterrée autorisée en France depuis 2017 présente l’avantage d’être plus économe en eau que les dispositifs aérien. « Il n’y a pas de perte directe par évapotranspiration, la mécanisation des travaux du sol de surface est possible, il n’y a pas d’alimentation directes d’herbes concurrentes et les dégâts liés aux ravageurs et aux plombs de chasse sont pratiquement exclus », indique Marc Gely.
Pour les attaques de fourmis en recherche d’humidité. En sortie d’hiver très sec, faire un apport d’eau bref en période de remontée des températures du sol afin de limiter ou annuler les dégâts ;
Pour repérer les fuites ou les colmatages. Être équipé de débitmètres enregistreurs sur un pas de temps court si possible pour calculer les volumes d’eau utilisés à comparer aux volumes théoriques ou aux irrigations précédentes.
La purge des systèmes enterrés se fait par un ou plusieurs contre-peignes ou par une sortie en tuyau aveugle ressortant sur le dernier piquet et terminé par une vannette. « L’avantage de cette variante est de pouvoir réaliser des purges ligne par ligne, des contrôles de pression et ainsi de détecter d’éventuels problèmes sur une seule ligne », remarque Marc Gely.
Vous pouvez relire le témoignage d'utilisateur de Philippe Vergnes dans l'Aude sur www.mon-viti.com, "15 ha de nos vignes sont équipés d'un goutte-à-goutte enterré"
