« Il faudra s’habituer à vivre avec la flavescence dorée »

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L’entomologiste suisse Christian Linder travaille depuis de nombreuses années sur les insectes ravageurs des cultures. Les populations pourraient être affectées par le changement climatique. Les changements de pratiques et la réglementation jouent aussi un rôle. Il brosse un état des lieux des connaissances sur vigne et les modes de lutte associés.Quels constats sur les les insectes ravageurs « traditionnels » de la vigne en Suisse ? Quelles sont les tendances ?Nous avons revu des acariens jaunes. Les sécheresses successives ont diminué la strate herbacée, qui était leur habitat de prédilection. En conséquence, ils se sont rabattus sur la vigne. Plus généralement, certains ravageurs qui avaient disparu des contrôles de routine peuvent réapparaître en conditions sèches.Pour les vers de la grappe, nous n’avons n’observé que deux générations. La troisième est plutôt rare. Les cochenilles comme Pseudococcus comstocki ou bien la fameuse punaise diabolique Halyomorpha halys sont inquiétantes en arboriculture, mais ont un impact négligeable en vigne.Pour les autres punaises et les perce-oreilles qu’on retrouve en quantité dans les vendanges, nous avons réalisé des essais…
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