Philagro vient d’annoncer la mise sur le marché de quatre nouveaux produits en vigne : trois anti-mildiou et un anti-botrytis.
Pour lutter contre le mildiou, Philagro mise sur une matière active issue de la recherche d’un de ses actionnaires japonais : l’amisulbrom (famille des QiI), qui « fait preuve d’une très haute efficacité sur grappes », selon Frédéric Grimault, directeur marketing de Philagro. Trois spécialités seront disponibles :
- Leimay (amisulbrom);
- Camaro (amisulbrom + folpel autorisé sur mildiou et rougeot);
- et Alkazar (amisulbrom + mancozèbe autorisé sur mildiou, black rot et rougeot).
Leimay sera recommandé en association avec un cuivre ou du métiram-zinc « pour une protection de 12 jours ». Camaro et Alkazar se positionnent avant et après la floraison, « et offrent 12 jours de protection ». Ils sont inscrits sur la liste verte du BNIC et bénéficient de l’import tolérance dans l’Union européenne, aux USA et au Japon.
Autre nouveauté : l’antibotrytis Prolectus.
À base de fenpyrazamine (famille des IBS), nouvelle substance active issue de la recherche de l’un des trois actionnaires japonais de Philagro, Prolectus s’utilise à la dose de 1,2 kg/ha sur raisin de cuve aux stades A (chute des capuchons) et B (fermeture de la grappe). « En positionnement A et B, Prolectus contrôle très efficacement la pourriture grise de la vigne », détaille Frédéric Grimault.
Côté herbicides, Philagro se veut rassurant quant à l’utilisation de Pledge et Rami, à base de flumioxazine :
« les viticulteurs pourront continuer de les utiliser en 2016, affirme le directeur marketing. Plus de 100 000 hectares seraient concernés chaque année. On s’active au niveau logistique pour couvrir les besoins des viticulteurs ».
Et Léon Lenglin, directeur général de Philagro, de préciser :
« L’un des actionnaires japonais de Philagro, Sumitomo Chemical, travaille sur le dossier européen pour alimenter le dossier de la flumioxazine, afin qu’elle change de classement. Nous sommes confiants mais rien n'est gagné… ».
