A l’occasion de la loi Egalim faisant suite aux États Généraux de l’Alimentation, un amendement portant sur l’usage des drones pour réaliser des traitements phytosanitaires a été adopté. Ainsi, une expérimentation de l’utilisation des aéronefs télépilotés pour la pulvérisation aérienne de produits phytopharmaceutiques sera menée sur des surfaces agricoles (dont la vigne) présentant une pente supérieure ou égale à 30 %, pour une période maximale de trois ans.
Le texte qui sera présenté devant le Sénat précise que seuls les « produits autorisés en agriculture biologique ou faisant l’objet d’une certification du plus haut niveau d’exigence environnementale mentionnée à l’article L. 611-6 du même code » seront autorisés pour ces expérimentations. La formulation concernant le label HVE n’est pas très clair. Pour rappel, le label HVE s’applique à des exploitations et non à des produits phytopharmaceutiques. Comprendre peut-être que les expérimentations seront réservées aux entreprises certifiées et respectant les cahiers des charges AB et/ou HVE.
Ces expérimentations feront l’objet d’une évaluation par l’ANSES qui déterminera les bénéfices liés à l’utilisation de drones pour limiter les risques d’accidents du travail et pour l’application des produits autorisés.
