Quelques exemples d’application du potentiel rédox en viticulture

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Pour le chercheur Olivier Husson, les systèmes sols/plantes se rapprochent des systèmes électriques solaires où feuilles des plantes sont des panneaux solaires et le sol une batterie capable de stocker des électrons et du carbone.
Les travaux sur le potentiel redox d’Olivier Husson, chercheur au Cirad, ont conduit à la construction d’une nouvelle approche des cultures et des sols. Comment l’appliquer en vigne ? Quelques indications de Milène Souvignet, agronome et consultante.Selon les travaux d’Olivier Husson, chercheur au Cirad de Monpellier le potentiel redox (eH) est une grandeur, exprimée en millivolt, qui mesure le taux d’électrons, comme le pH mesure le taux de protons et la conductivité, le taux d’ions. Avec cette grille de lecture, le sol peut être vu comme une batterie. L’objectif, pour que les plantes puissent se développer, va être d’obtenir un sol bien pourvu en électrons, donc une batterie bien chargée. En théorie, les conditions idéales de sol se situent aux alentours de pH = 7 et eH = 400 mV.Comment parvenir à cet objectif ? En choisissant les pratiques agricoles qui influencent l’état rédox du sol. Parmi les pratiques oxydatives, on trouve le labour, les UV sur les sols nus, les engrais minéraux, les produits phytosanitaires, le feu, la sécheresse. À l’inverse, au premier rang des pratiques réductrices, il y a les apports de matières organiques notamment d’origine animale,…
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