« Sur la façade atlantique, la dose moyenne de cuivre utilisée est de 4,5 kg/ha, annonce Jacques Carroget, viticulteur en Loire-Atlantique et secrétaire national viticulture de la Fnab. Ce chiffre est issu des différentes données recueillies lors de nos réunions annuelles. Rares sont les viticulteurs qui en utilisent plus de 6 kg/ha. Cette nouvelle réglementation devrait entraîner quelques “déconversions”. Mais d’autres sont convaincus de passer au bio. Nous réussirons à baisser les doses à condition d’être assurés d’un accompagnement financier et technique. Il semble indispensable, par exemple, d’avoir un pulvérisateur adapté ou d’accélérer la recherche en biocontrôle. Et il est clair que les viticulteurs devront fournir un gros travail afin de raisonner de manière globale. Nous allons passer d’une situation confortable à une situation précaire. Le lissage nous apporterait une certaine marge de manœuvre. Mais ce n’est pas acquis. Nous allons devoir convaincre l’Anses des réalités du terrain face aux pétitionnaires qui ne sont pas convaincus. Les arguments ne manquent pas. Aux doses utilisées actuellement, le cuivre ne serait toxique ni pour l’utilisateur ni pour le sol, et il…
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