Contrairement à d’autres régions, le vignoble de l’Anjou se porte bien en cette fin de mois de juin.
Ce n’était pas gagné, affirme Sébastien Beauvallet, animateur technique à la coopérative CAPL. Le débourrement a commencé le 20 mars, c’est-à-dire un mois plus tôt si l’on se réfère aux conditions climatiques d’il y a une quinzaine d’années. Globalement, nous avons échappé au gel et à la grêle. Les pluies qui se sont échelonnées en continu du 20 septembre au 15 mars ont rempli les nappes phréatiques. La vigne est donc assez vigoureuse. La floraison a eu lieu sur une dizaine de jours, juste avec les deux semaines et demie d’ondées qui se terminent ces jours-ci. Le mildiou a bien démarré mais la maladie a été contenue en raison d’un vent de nord-est qui a limité les pluies et la chaleur. Une sortie de quelques taches devrait néanmoins avoir lieu à la fin de cette semaine ou au début de la semaine prochaine.