Comment améliorer la mise en réserve de la vigne?

La résistance aux agressions biotiques (pathogènes…) et abiotiques (climatiques…) des cultures, ainsi que leur fort niveau de production, génèrent de grandes dépenses d’énergie qui impactent leurs équilibres tout au long de leur cycle.
Les productions pérennes telles que la vigne sont directement influencées par leurs mises en réserve nutritionnelles. Ce potentiel de mise en réserve peut être affecté par les situations de stress (hydriques, nutritionnels et maladies), limitant le démarrage et le développement de la vigne. Ces conditions défavorables pourront en outre limiter le potentiel floral pour l’année suivante.
L’objectif de production du viticulteur doit donc prendre en considération ces différents paramètres afin de pouvoir anticiper les besoins nutritionnels de la vigne et améliorer sa résistance naturelle.

Comprendre la mise en réserve des végétaux

La majorité des réserves glucidiques (sucres, amidon) et matières azotées (protéines) sont produites par les plantes tout au long de leur cycle, et pour les plantes ligneuses, stockées en fin de cycle dans les bois et racines. Ces réserves, rapidement mises à contribution, permettent selon leurs niveaux de faire face aux conditions de stress (températures anormales, salinité élevée, sècheresse…). La plante puise alors dans ses réserves disponibles et peut ainsi maintenir sa croissance.

En situation de faible réserve, la plante pourra subir des dommages parfois très préjudiciables (arrêt de croissance en situation de basse température, baisse de production, forte sensibilité aux maladies…). Cette déficience de mise en réserve limite non seulement les productions en cours, mais également le potentiel de démarrage des cultures pérennes au printemps suivant (faible sortie et faible démarrage des vignes).

La connaissance des besoins de la vigne et du potentiel de fertilité des sols (par une analyse de sol) permettent d’adapter le programme de fertilisation. Ces programmes ne peuvent évidement pas anticiper les conditions climatiques et désordres physiologiques qui peuvent limiter voire déséquilibrer l’alimentation des cultures en cours. De même, le démarrage de la vigne au printemps est très dépendant des réserves emmagasinées l’année précédente. Il nécessite une anticipation des besoins nutritionnels.

 

Aller vers un programme nutritionnel complet

La connaissance du cycle de la plante, de ses besoins mais également la prise en compte des variables impactant des cultures (stress biotiques et abiotiques) impliquent une prise en charge de la nutrition à différents niveaux:
  • Au sol. Adapter une fertilisation organique   la biodiversité fonctionnelle et une nutrition progressive et équilibrée répondant aux objectifs de récolte.
  • À la plante. Pour corriger les dysfonctionnements nutritionnels (situation de stress, carences) et stimuler le métabolisme:
• Action racinaire: stimuler le développement racinaire et optimiser l’alimentation hydrominérale et la résistance des plantes.
• Action foliaire: améliorer la résistance du feuillage aux stress oxydatifs dès le printemps par des compléments nutritionnels favorisant précocement la photosynthèse. 

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