Après avoir vu la dévrilleuse de Braun au travail, nous sommes allés observer la Viteco d’Ero.
Cette machine fonctionne sur un principe complètement différent de ses concurrentes. L’opérateur positionne la tête, située sur un bras de levage, au-dessous des fils releveurs. Elle s’ouvre et attrape la paire de releveurs, détachée des piquets au préalable, et le fil du haut. Elle se referme, s’incline et lève tous les fils.
Une vis sans fin latérale (enlevée lors de cette démonstration) et deux roues placées l’une au-dessus de l’autre, dirigent alors les sarments vers un broyeur.
En bout de rang, l’opérateur ouvre la tête de tirage et libère les fils.
La machine est vendue dotée d’une centrale hydraulique avec une pompe tandem délivrant 110 l/min. Selon l’entreprise, cette machine peut être passée jusqu’à 8 km/h ! Étant donné son coût, dans les 40 000 € HT, la firme estime qu’elle est rentable à partir de 35 hectares.
Contrairement aux autres machines, elle effectue la dépose des fils de relevage simultanément. Et en option, la machine peut être équipée d’un sac de récupération des sarments.
Il existe à l’heure actuelle cinq machines permettant de diminuer le temps de tirage des bois :
- la dévrilleuse de Braun,
- la tireuse de bois de Kirogn,
- celle de Clemens (la Kobold),
- celle d’Ero,
- et dernière arrivée sur le marché : celle de Provitis.
Vous trouverez tous les détails sur ces outils, ainsi que des avis d’experts, dans le numéro de février du magazine Viti, pages 40 à 43.
Comment tirez-vous vos bois ? Combien de temps y consacrez-vous ? Pensez-vous que le retour sur investissement de ces machines soit suffisant ?
Pour aller plus loin :
