Un recueil d’expériences sur les PNPP disponible gratuitement en ligne

Plantes employées pour la réalisation de PNPP

Les plantes sont employées sous diverses formes, purins, extraits, infusions... pour la réalisation de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), en alternative aux produits phytosanitaires.

Crédit photo O.Lévêque/Pixel6TM
Purins, extraits fermentés, décoctions, infusions, macérations, mais aussi argile, vinaigre blanc ou petit lait. Les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) sont employées en alternatives aux produits phytosanitaires. Un site Internet référence à la fois des témoignages de producteurs et des retours d’expérimentations et de recherches scientifiques.

Purin de consoude et d’ortie avec du miel et du petit-lait sur courges, purin de rhubarbe pour lutter contre le doryphore, petit-lait pour diminuer les doses de cuivre, pur jus de consoude testé contre le chancre, etc. Nombre de décoctions, fermentations, macérations et infusions de diverses plantes, ainsi que d'autres substances de bases sont utilisées contre maladies et ravageurs.

Une alternative aux phyto

Ces pratiques sont référencées en lignes, dans un recueil d'expériences sur les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), proposé par plusieurs organisations, dont le Grab-Avignon et la Fnab. Composées d'éléments naturels, ces solutions sont utilisées en alternatives aux produits phytosanitaires et s’intègrent sur les fermes dans un ensemble de pratiques qui visent à « renforcer des plantes, les sols et de manière générale l’écosystème », soulignent les organisations.

En partie financé par le plan Ecophyto II, ce recueil d’expériences sur les PNPP (REPNPP) aidera toutes les personnes qui le souhaitent à utiliser les PNPP grâce aux retours pratiques et aux résultats d'expérimentations scientifiques.

Un impact jugé trop faible

Les organisations ont également déposé une demande pour un nouveau financement Ecophyto, mais leur candidature a été rejetée avec l'argument suivant : « L'impact prévisible en matière de réduction d'usage des produits phytosanitaires, de préservation de la biodiversité et de la santé a été jugé trop faible. » Les organisations (Aspro-PNPP, AVSF, Confédération paysanne, Grab-Avignon, Fnab, Trame) disent dénoncer cet argument fallacieux et déplorer que « ce rejet arrive en contradiction avec l'intérêt fort des paysans et paysannes pour les PNPP et la multiplication des initiatives à ce sujet sur le terrain ».

Le site Internet www.repnpp.org doit cependant être maintenu et enrichi, tout comme la collecte des pratiques et des savoirs pour développer les alternatives aux produits phytosanitaires, afin de favoriser la transition agroécologique de l'agriculture, précisent la Fnab et le Grab aux côtés des autres membres.

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