Bernard Farges revient sur le rapport de l'INVS

La conférence de rentrée du CIVB se tenait ce mercredi 23 septembre à Bordeaux. Dans son discours, Bernard Farges, président du comité interprofessionnel des vins de Bordeaux a notamment abordé les aspects environnementaux, en particulier le sujet de l’étude de l’Institut national de veille sanitaire (INVS) à Preignac.
 

"Ce rapport nous a beaucoup intéressé. Rappelons que les viticulteurs et la filière sont concernés au premier chef. Les viticulteurs travaillent dans les vignes, leurs salariés aussi. Leurs enfants vivent souvent au milieu des vignes, parfois même ils vont à l’école ( !) parfois même l’école est près des vignes. Rappelons ensuite que nous utilisons des produits homologués par l’Etat avec des autorisations de mise en marché semblables aux produits pharmaceutiques que chacun de nous utilise. Si l’application de ces produits n’est pas conforme comme cela a été le cas à Villeneuve de Blaye en 2014, que ce soit des produits bio ou non, nous condamnons évidemment ces pratiques. La filière, le CIVB, la Chambre d’Agriculture, les syndicats viticoles ont mis en place depuis plus de 20 ans des outils d’aide à la décision, des informations, des conseils auprès de tous les professionnels. Le mot « omerta » revient souvent mais rarement « omerta » n’aura eu autant d’écho. Par exemple à Preignac, l’enquête a été publiée en 2014, et mise en ligne en août 2015. Les vignes sont dehors, les travaux sont visibles, les viticulteurs ne se cachent pas et la filière communique tous les jours avec ses membres. S’il y a une omerta, c’est avant tout sur les causes réelles de ces agitations. Si les conclusions sur le rapport de l’INVS avaient montré un lien direct de causalité, croyez-vous que la profession l’accepterait sans demander des comptes à l’Etat en charge de l’homologation des produits? Nous l’avons vu, la filière travaille depuis longtemps sur ces aspects environnementaux, la communication, la formation, les investissements sur la recherche avec un lien fort et unique ici à Bordeaux entre les professionnels et le monde universitaire. Pour illustrer nos actions en cours citons : - les cépages résistants aux maladies pour diminuer à terme les intrants ; - les maladies du dépérissement du vignoble. Il est important de noter que plus de 40 % du vignoble bordelais est aujourd’hui engagé dans des démarches de certification environnementale : SME, bio, HVE, Terravitis, Agri-confiance, et ce mouvement s’amplifie."

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