Les travaux de Sofrapar sur les biostimulants en vigne
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Publié le : Dernière Mise à jour : 25.03.2020Par : Emmanuelle ThomasLecture : 2 min.
Sofrapar travaille sur les « biostimulants » depuis 20 ans, et pourtant il reste encore de nombreuses choses à faire. Travailler sur les biostimulants demande des recherches et expérimentations sur le long terme, en interne, mais aussi à travers des partenariats avec des organismes indépendants. Pour pouvoir présenter un produit aux viticulteurs, il est essentiel de savoir quelle substance agit sur quel processus physiologique, comment il pénètre dans la vigne, et de définir les conditions d’emploi précises des biostimulants. Ils doivent être validés par des essais terrain significatifs sur plusieurs années sur le même site.Pour Ecobios (activateur de la photosynthèse), par exemple, il a fallu identifier le composé en jeu : un petit lipopeptide, la lipoxyline, qui permet aux chloroplastes des feuilles de mieux fonctionner, améliorant la photosynthèse de 20 %. Cela se traduit notamment par des effets sur la maturité des raisins, avec une augmentation des polyphénols, de la teneur en sucres, des réserves en amidon dans les bois. Mais pas seulement, avec par exemple une résistance mécanique au botrytis, par épaississement des peaux des baies. Nos travaux ont permis d’établir…
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