Le crémant de Die peine à exister face à la clairette

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Bien qu'ayant vu leur demande rejetée, les vignerons diois, dont Fabien Lombard, le président de l'ODG, n'ont pas abandonné l'idée de produire du rosé dans leurs AOC effervescentes. Photo : Lucie Mahé
À Die, qui pense vin effervescent, pense clairette. C’est oublier le crémant de Die, dont la création remonte pourtant à 1993. Trente ans plus tard, environ 200 000 bouteilles sont vendues chaque année. Dans l’esprit de Fabien Lombard, président de l’ODG qui regroupe tous les vins du Diois, tout est clair : « Nous avons un vin fruité et doux avec la clairette et un brut avec le crémant. » Dans les faits, tout n’est pas si simple, car, au milieu, coexiste une clairette brute, dont le marché (3 000 hl) se maintient d’année en année. Une situation complexe pour le consommateur. Et pour les metteurs en marché qui peinent à développer le crémant au-delà du quart sud-est de la France.Malgré cette « concurrence » interne, les derniers chiffres sont plutôt bons pour le crémant : « En 2021, nous avons rattrapé les baisses de 2020 liées à la Covid et nous observons une belle croissance des ventes (+ 19 %) sur la première partie de 2022 », explique le responsable. Signe des temps et d’une évolution du goût des consommateurs qui irait vers moins de sucre ? « C’est possible », reconnaît Fabien Lombard, conscient de…
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