La mise en réserve se joue plus à la qualité de l’accompagnement de la vigne qu’en quantité d’amendements ou d’engrais apportée. Maintien du d’un feuillage actif et fonctionnement du sol en sont les deux principaux objectifs techniques.Lors d’un printemps pluvieux avec des conditions peu poussantes, la vigne fait énormément appel à ses réserves. Plus les ceps auront des réserves, mieux ils s’en sortiront lors des périodes difficiles, introduit Alain Kleiber, ingénieur-conseil au laboratoire Aurea AgroSciences, spécialiste de la nutrition de la vigne. « L’utilisation des réserves est très liée à l’état du sol, dépréciée en conditions pluvieuses : plus il y aura de problématiques de drainage, de compaction, de manque ou de saturation en eau, plus le système racinaire va dépérir et moins l’utilisation des réserves sera efficiente », complète Thibaut Déplanche, ingénieur agronome conseil à Celesta-lab. Pour les deux experts, une chose est sûre : de bonnes réserves accumulées par la vigne, c’est autant de chances d’être résistant face aux accidents climatiques de plus en plus fréquents, notamment lors du…
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