Florian Bouchon fait le bilan de la première année de conversion de ses vignes en bio

Florian Bouchon, installé en 2015 en Gironde, a démarré en 2019 la conversion en bio d’une partie de son exploitation. Avant la conversion, il a entamé une phase de réflexion pour anticiper les besoins en matériel, les techniques nécessaires, comme la perte de rendement et la hausse des coûts de production.Florian Bouchon s’est installé en 2015 à Pujols sur 24 hectares. « 19 ha de rouges (merlot, cabernet franc, cabernet sauvignon, etc.) et 5  ha de blancs », précise-t-il, implantés sur un terroir un peu particulier du côté sud de la vallée de la Dordogne : un vignoble de coteaux (pente jusqu’à 35  %) sur sols de silex. Il a ensuite agrandi son domaine avec 7  ha en 2017 et  7 ha en 2019, tous en cépage merlot sur des sols argilo-calcaires.« J’ai démarré la conversion en bio en 2019, elle se poursuivra l’année prochaine. Je préfère le faire en deux fois, pour éviter de vinifier de trop petits lots », explique-t-il.Avant la conversion, il a entamé une phase de réflexion pour anticiper les besoins en matériel, la perte de rendement, la hausse des coûts de production ainsi que les techniques nécessaires.Passage au désherbage mécanique« Le plus épineux pour moi était…