De nouveaux marqueurs de maturité dans les vins à cause du changement climatique

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Alexandre Pons est chercheur pour le groupe Œneo et l’ISVV de Bordeaux. Il travaille notamment sur l’évolution des arômes des vins et sur l’impact du changement climatique.Quel peut être l’impact du changement climatique sur les arômes des vins et leur potentiel de garde ?Alexandre Pons : Les millésimes chauds modifient de façon durable le profil aromatique des vins. Pour les vins rouges de Bordeaux, normalement, les arômes de fruits cuits (pruneau, figue sèche, compote d’abricots) n’apparaissent pas dans les vins jeunes. Or avec le changement climatique, lorsque l’on déguste des millésimes chauds comme 2003, voire 2009-2010, il est fréquent de constater ces tonalités dans les vins. Ces descripteurs sont de plus en plus souvent retrouvés dans les raisins. Il existe une corrélation entre la présence de ces caractères fruits cuits dans le raisin et leur présence dans le vin jeune. L’origine peut être multiple, en lien avec un phénomène de surmaturité, avec un phénomène de dessèchement ou suite au développement du mildiou (rot brun).Doit-on appréhender différemment la maturité ?A. P. : Notre rôle de chercheur est d’apporter, à moyen terme, des outils prédictifs pour évaluer le potentiel…
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