Depuis une dizaine d’années, l’oïdium est en progression en Bourgogne. Le poudrage est de plus en plus souvent intégré dans les stratégies anti-oïdium dans les zones sensibles à la maladie. La chambre d’agriculture de Côte-d’Or (Bourgogne) a mené en 2015 des essais sur les poudreuses. Une enquête a été menée au printemps 2015 auprès des viticulteurs bourguignons pour connaître les pratiques de poudrage et les matériels utilisés sur le terrain au cours de la campagne 2014. Une soixantaine de réponses a permis de dégager quelques tendances, de connaître les réglages et les configurations les plus courants. Le matériel le plus courant comporte deux descentes avec deux diffuseurs par descente. La largeur de poudrage pratiquée varie de 4 à 9 mètres. Quant à la dose apportée elle est également très variable (de 20 à plus de 35 kg/ha), car le plus souvent les matériels ne permettent pas une application précise, à + ou - 5 kg. « Il est ressorti de cette enquête que les pratiques de poudrage restent empiriques, chacun utilise un matériel, avec des réglages "maison". Nous avons ensuite mis en place en juillet des essais…
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