Quel bois pour quels effets ?

Avec votre Viti de juillet-août, vous avez dû recevoir notre premier hors-série «bois» qui détaille l’offre en fûts et celle en bois pour l’œnologie. Ce guide facilitera votre prise de décision, et répondra à vos questions sur: «Quel bois pour quels effets?»
 
En complément, Viti a interviewé Cédric Jaeglé, président de la commission technique de la Fédération des tonneliers de France.
 
Olivier Lévêque / mon-viti: Sur quels sujets travaille actuellement la Fédération française de la tonnellerie?

Cédric Jaeglé: L’année 2012 a vu sortir une nouvelle comparaison inter-laboratoires sur l’analyse des composés organo-halogénés classiques (TCA, TeCA, PCA, TBA et leurs précurseurs). Depuis fin 2011, la fédération a décidé d'ouvrir ce travail inter-laboratoires à l'échelle internationale (Europe, Australie–Nouvelle-Zélande, Amérique du Nord et du Sud) et de se faire accompagner dans une démarche qualitative par un tiers de confiance, le Bipea: Bureau interprofessionnel d'études analytiques. Ces études permettent notamment de s’assurer de la qualité et de l’évolution technique des laboratoires qui réalisent ces analyses.

 
OL / mon-viti: Parmi les contaminants des fûts, les composés halogénés restent un problème majeur. Où en sont les études menées par votre fédération?

Cédric Jaeglé: Les travaux sur les composés halogénés ont débuté en 2002 et visent à mieux comprendre les mécanismes de contamination des bois et les moyens possibles pour les neutraliser sans pour autant altérer les qualités des tonneaux pour nos clients. Sur les trois prochaines années, nous souhaitons affiner nos seuils de contamination acceptables afin de les rendre plus réalistes, notamment par trois paramètres qui n’ont pas été pris en compte pour l’instant: l’usinage des bois, qui fait naturellement disparaître une bonne partie des bois contaminés ; l’effet de la chaleur sur la contamination du bois par les composés halogénés; et les migrations des contaminants du bois dans le vin, en essayant de quantifier les disparités selon les molécules.

                                                     
OL / mon-viti: Quels résultats sont sortis de vos études précédentes?

Cédric Jaeglé: Nous avons travaillé avec l’IFV sur le risque de contamination des bois par des dioxines ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques : ce sont des composés fortement cancérigènes, issus de processus de combustion à haute température. L’étude lancée en 2009 et finalisée en 2012 met en avant l’innocuité des fûts dans ce domaine. Bien entendu, les différents sujets traités sont des sources de mises à jour régulières pour notre Guide de bonnes pratiques.

En lien avec cet article :
- présentation vidéo de Cédric Jaeglé, sur la Qualité de la filière bois

Œnologie

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15