La traque aux phtalates

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D’après l’IFV, les moûts contiennent très peu de phtalates. C’est pendant l’élaboration du vin que ce dernier va plus ou moins se charger, par contacts avec les matières plastiques. Photo : L. Theeten / Pixel Image
Afin de mieux connaître la situation des vins français, l’IFV a analysé les teneurs en phtalates de 383 vins. Le DBP est la substance la plus fréquemment retrouvée, suivie du BBP et du BPA. Les teneurs restent majoritairement très faibles. L’étude a mis en évidence que ces molécules indésirables provenaient des matériels œnologiques (résines époxy, fibre polyester, tuyaux PVC…). Collages et filtrations pourraient aider à diminuer les concentrations, si nécessaire.Début 2013 : des vins à destination de la Chine sont bloqués en douane pour cause de teneurs en phtalates supérieures à la réglementation locale. Qu’en est-il vraiment de la situation des vins français vis-à-vis de ces molécules issues des plastiques ? En l’absence de références, un groupe national coordonné par l’IFV a lancé un programme sur trois ans (2012 – 2015) portant sur 383 vins issus de toutes les régions viticoles françaises. Douze molécules ont été recherchées, dont dix phtalates et le bisphénol A (BPA).Les résultats montrent que les vins peuvent contenir des phtalates, mais à des teneurs très faibles. Quatre molécules sont retrouvées plus fréquemment :…
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