La vie nocture angolaise est effervescente

Le champagne représente la moitié de la valeur des exportations françaises de vins vers l’Angola. DR

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Morgane Carré, ambassadrice des champagnes G.H.Mumm et Perrier-Jouët en Angola. DR
Morgane Carré, ambassadrice des champagnes G.H.Mumm et Perrier-Jouët en Angola : « Un champagne festif pour une population qui aime sortir. »

Le Nigeria est souvent mis en avant pour sa consommation de champagne. Qu’en est-il de l’Angola ?
Morgane Carré :
L’Angola est un pays où l’on consomme aussi beaucoup de champagne. On observe deux types de consommateurs. Le premier et le plus présent est l’Angolais qui aime faire la fête et qui va consommer du champagne en soirée. En Angola, de septembre à février, la vie nocturne est effervescente. Toutes les semaines, deux à trois fêtes sont organisées. Le champagne coule à flot dans les zones VIP, très chères aux Angolais.
Chez Pernod-Ricard, sur ce créneau, nous avons choisi de mettre en avant la marque Mumm avec un demi-sec et une gamme plus sucrée adaptée au monde de la nuit : G.H.Mumm Night Edition.
Le second consommateur de champagne est plus discret. Il fait partie d’une élite intellectuelle qui a voyagé et qui boit du champagne à la maison. Comme les expatriés, il aura tendance à boire du champagne brut.

Quel est le prix moyen d’une bouteille de champagne?
M. C. : Le champagne est très cher en Angola. C’est un produit de luxe. Le prix moyen d’une bouteille de Mumm est de 16 000 Kwanzas soit 86 €. Pour le Perrier-Jouët Belle Époque il faut compter 50 000 Kwanzas soit 270 euros.
Seule une petite partie de la population angolaise peut se permettre de boire du champagne.

Quels sont les points forts de l’Angola ?
M. C. : La consommation et l’attrait pour les bulles ! Depuis 2013 et l’implantation de Pernod Ricard en Angola, les ventes de Mumm et de Perrier-Jouët ont connu une croissance constante. Le pays compte beaucoup d’infrastructures, de restaurants et de bars ce qui nous permet d’avoir un terrain de jeux conséquent pour implanter et développer le champagne en Angola.
Les Angolais sont très ouverts, ont une véritable joie de vivre, font la fête ; cela rend la communication autour du champagne intéressante.
Enfin, l’accès aux réseaux sociaux est assez important : 37 % des Angolais ont accès à Internet et 87 % d’entre eux vont sur Facebook. La page Facebook de Mumm Angola connaît un véritable succès avec plus de 70 000 fans.

La logistique liée au transport des marchandises est-elle un point faible ?
M. C. : Non. La bouteille de champagne est acheminée de Reims jusqu’au port du Havre, puis par voie maritime jusqu’à Luanda pour une traversée de 30 à 40 jours. Le transport du port de Luanda jusqu’à nos entrepôts se fait sans problème et les livraisons faites à nos clients se passent sans imprévu.
Le gros point faible du pays est sa dépendance au pétrole. Avec la crise que le pays traverse, le marché se rétracte et se rétractera tant que durera la crise financière et les difficultés d’importations dureront. La forte inflation et le pouvoir d’achat en baisse des Angolais ne permettent plus les mêmes modes de consommation qu’auparavant.

 

Pour aller plus loin : http://www.mon-viti.com/articles/international/le-marche-du-vin-en-angola-ralenti-par-les-cours-du-petrole

Article paru dans Viti n°419 de septembre 2016

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