Connaissez-vous la viticulture héroïque?

Article réservé aux abonnés

Les vignes d’Alexandre Deletraz sont en majorité sur l’appellation fully. Sur la photo ci-dessous : le vignoble le plus haut du Valais, les Combes d’Enfer où sont plantées ses syrahs. Photo : DR
Chaque terroir est unique. Chaque façon de travailler également. Mais certains sols imposent des modes de cultures quasi acrobatiques ! Une contrainte qui pourrait se transformer en atout.«On ne peut pas passer de tracteur, et côté irrigation c’est compliqué », explique Alexandre Deletraz, vigneron suisse sur 6 ha. Et pour cause, il pratique la « viticulture héroïque » dans le Valais. Le vigneron suisse n’a pas inventé ce terme de « viticulture héroïque ». L’expression est née sur les terres italiennes. On le comprend lorsqu’on regarde du côté de la Ligurie, en Italie, et ses vertigineuses « Cinque Terre », qui frôlent les 60 % d’inclinaison. Du point de vue du viticulteur : le travail en vigne, même sur un terrain plat, n’est jamais un long fleuve tranquille. Alors les professionnels peuvent aisément imaginer les complications sur ces reliefs pentus et accidentés. Un travail plus lent, pas de mécanisation possible, sensibilité des sols à l’érosion… Pour défendre ses spécificités et ses viticulteurs, la « viticultura eroïca » (viticulture héroïque), aussi appelée «viticulture de l’extrême ou de montagne», possède depuis 1987…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Vente

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15