Entré dans une démarche d’amélioration continue, Bruno Le Breton, dirigeant de BLB Vignobles, innove sur de nombreux aspects de la production, notamment le packaging pour alléger son impact environnemental.
Producteur de vin sur 54 ha et négociant, Bruno Le Breton et son équipe de douze salariés commercialisent, au sein de BLB Vignobles, environ un million de bouteilles par an, dont 95 % à l’export. Engagée dans une démarche RSE, certifiée HVE et Iso 26 000, l’entreprise est entrée dans une démarche d’amélioration continue dans tous les secteurs de la production et innove sur de nombreux aspects, dont le packaging.
Diminuer le poids de la bouteille
L’équivalent de 500 000 km en voiture : ce sont les émissions de CO2 économisées, chaque année, grâce à la diminution du poids de la bouteille chez BLB Vignobles (Hérault). « En passant d’une bouteille de 600 g à 500 g, nous avons économisé 80 tonnes de verre et quelques dizaines de milliers d’euros », indique Morgane Le Breton, fille de Bruno, et responsable marketing et communication. Une transition qui a donné entière satisfaction. De l’extérieur, difficile de faire la différence entre les deux bouteilles, ce qui faisait partie du cahier des charges.
Adieu les dorures
La longueur des bouchons a été adaptée en fonction des cuvées, pour diminuer l’empreinte carbone tout en conservant la qualité de bouchage. Le poids des cartons a été réduit, ils sont non blanchis (pas de chlore), avec un marquage plus léger, qui nécessite moins d’encre. « Pour compléter l’éco-packaging, nous passons nos étiquettes en papier 100 % recyclé fait en France, et nous menons actuellement une enquête pour retirer les capsules de nos cuvées. Nous supprimons aussi toutes les dorures, qui sont source de gaspillage, indique Morgane le Breton. Pour l’instant, nous ne souhaitons pas diminuer davantage le poids de notre bouteille, étant donné les risques à l’export. Mais nous étudions tout de même la faisabilité du passage à une bouteille allégée de 400 g, pour entrer sur les marchés des pays scandinaves. »
Article paru dans Viti 455 d'octobre 2020
