Alors que la plupart des rouleaux pinceurs sont monobloc, le Roll’n’sem se compose d’éléments indépendants. Déjà commercialisée en grandes cultures, la gamme s’élargit avec un modèle vigne. Le Roll’n’sem est sortie de la tête de Denis Vicentini, patron de la SARL Comin, à Nérac, proche de Buzet. Les performances annoncées par le constructeur, reposent sur l’utilisation, non pas d’un rouleau unique mais de trois « petits » rouleaux, lesquels travaillent indépendamment. Ils sont mobiles par rapport au châssis épousant ainsi les reliefs du sol. La pression du rouleau est assurée par des lames de ressorts.
Pour Denis Vicentini : « Le Roll’n’sem est le plus efficace en toutes conditions. En particulier sur sols secs ou en cas de structures non planes, les rouleaux habituels monoblocs appuient seulement sur les prédominances du sol. » Rappelons qu’un rouleau pinceur n’a pas pour vocation « de hacher menu » le couvert. En pinçant la tige, on coupe le flux de sève pour obtenir une dessiccation complète du végétal. la longue ce procédé aura pour effet de constituer un paillage naturel. Cette nouveauté qui répond à ce principe a valu à l’Ingénieur mécanicien, le deuxième prix Agrinove 2015 à la foire agricole de Bordeaux.
L’outil est porté. Son poids est de 700 kg. La longueur des rouleaux est variable en fonction de la largeur de l’interrang. Une puissance de 60 ch est suffisante. Il se passe à 6 ou 7 km/h alors que le modèle grandes cultures s’utilise à 15 km/h. Le constructeur précise donc que selon les compétences du chauffeur et les conditions, il est possible d’augmenter la vitesse d’avancement. Denis Vicentini propose toutes une gamme de matériels, certains faits sur mesure. Le Roll’n’sem peut à cet égard être doté d’équipements complémentaires pour gérer l’enherbement sur le rang.
Prix : consulter l’entreprise
Contact : contact@rollnsem.com
Article paru dans Viti Leaders n°423 de mars 2017
