À partir de 18 exploitations réelles qu’elle suit depuis 2010, la chambre d’agriculture du Rhône a constitué trois exploitations-type du Beaujolais. L’évolution sur les trois dernières campagnes montre que le produit/hectare et le revenu ont progressé. Mais ces résultats restent très dépendants des cours du vrac.Qu’ils commercialisent en direct, au négoce ou à la coopérative, les trois exploitations-type du Beaujolais mises à jour par la chambre d’agriculture du Rhône ont vu leurs résultats s’améliorer entre 2010 et 2013. Selon les systèmes, le revenu a progressé de 3 000 à 6 000 €/UTH, suivant en cela le chiffre d’affaires. Mais plutôt qu’une réduction des coûts, cette amélioration a été en grande partie le fait de l’embellie sur les cours du vrac, qui a prévalu en 2012 et 2013.Vendeurs directs : mieux valoriser les bouteillesLe cas-type « vendeur direct » exploite 10 ha de vigne, ce qui reste faible au regard des autres catégories. L’accent a été mis sur la commercialisation en direct, qui mobilise l’énergie de toute la famille. Avec succès, puisque…
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