David Vallet et le Domaine de Valmengaux : d'Excel au tracteur

L'Agence Fleurie vous propose de découvrir le portrait de David Valletpropriétaire du Domaine de Valmengaux, près de Bordeaux.

Une implantation coup de cœur

Bourguignon d’origine, David Vallet se laisse porter par « son goût pour le vin » pour sa reconversion. Sans liens familiaux avec cet univers, il s’oriente vers cette activité après une première partie de vie à travailler dans le contrôle de gestion et les systèmes d’information pour la grande distribution et le jeu vidéo. Famille et amis lui apportent leur soutien à travers un groupement foncier viticole regroupant 33 associés.

Le passage d'Excel à un tracteur n'est pas forcément évident.

Avec son épouse Valérie, il reprend le domaine en 2017, porté par un « coup de cœur » pour les beaux terroirs argilo-calcaires du lieu. David se forme auprès de l’ancien propriétaire et s'appuie sur l’expérience acquise auprès d’un vigneron de la Loire. Il peut aussi compter sur ses nombreuses lectures, de même que sur ses échanges avec ses voisins vignerons. « Bien sûr, je suis loin d’avoir tout appris, reconnaît-il. J’ai besoin de me faire accompagner sur bien des points, notamment pour les travaux mécanisés, car le passage d’Excel à un tracteur n’est pas forcément évident ! »

Une vision pour se démarquer et s'adapter

Certifié bio depuis 2012, le domaine compte 4 hectares, dont 1,5 replanté après leur arrivée. David pratique une viticulture peu interventionniste. Il travaille peu les sols, recourt à des levures indigènes et mène un élevage de 12 à 24 mois sans toucher aux vins. Ses vins se différencient également par leur élevage, une partie des jus sont vieillis en amphores depuis 2014, et il propose une cuvée élevée douze mois exclusivement en jarres. Ses vins, des « Bordeaux sortant de l’ordinaire », s’exportent bien. Ils se vendent même mieux à l’étranger qu’en France.

Des Bordeaux sortant de l'ordinaire

À leur arrivée, ils plantent des pieds de malbec et de chenin. « L’idée était de se démarquer, de faire des vins qu’on a envie de boire, de faire du blanc avec un cépage que j’aime particulièrement », indique le vigneron. Avec un peu de recul, le malbec semble présenter une réponse intéressante aux défis climatiques. Au cours des quatre années écoulées, chaque millésime a connu ses aléas, et à terme, le malbec pourrait permettre de conserver des rendements viables malgré le contexte climatique compliqué. David Vallet entend poursuivre cette réflexion sur les cépages et les pratiques permettant de mieux répondre au changement climatique.

 

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Photo : Jean-Bernard Nadeau - Texte : Frédérique Nguyen Huu.

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