Dans une conjoncture en demi-teinte, les vignerons et négociants alsaciens sont partagés sur l'avenir du Syndicat des producteurs de crémant d'Alsace et sur la sucrosité maximale des vins de riesling. Alors que la filière des vins d’Alsace avait presque regagné le million d’hectolitres commercialisé, la récession couplée à la déconsommation structurelle des vins a fait reperdre presque 50 000 hl de ventes en l’espace de six mois. Et ce, malgré les efforts de l’interprofession des vins d’Alsace pour rajeunir l’âge moyen du consommateur par plusieurs opérations d’envergure et à succès auprès du grand public, comme « l’Alsace en terrasse » ou « la tournée des terroirs ».Par type de vin, le crémant d’Alsace tire néanmoins son épingle du jeu : il continue de progresser de 5,7 % en un an sur le marché intérieur et de 12,4 % à l’export, ce qui atténue quelque peu les effets de cette baisse générale.C’est dans ce contexte difficile que des tensions politiques sont apparues cet été, paradoxalement au sein du Syndicat des producteurs de crémant d’Alsace, qui a enregistré la défection de plusieurs de ses membres…
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