Comme tous les deux ans, je me suis rendu au Vinitech. J’étais accompagné cette année du nouveau directeur général du château Ksara. Il découvrait le matériel nécessaire à la mise en culture de la vigne et à l’élaboration du vin. Je lui ai aussi montré nos besoins futurs à savoir des rogneuses, des broyeurs à sarments et des pulvérisateurs. Nous nous agrandissons régulièrement et nous nous restructurons pour passer des gobelets vers des vignes palissées.
Vers une vendange mécanique ?
Je me suis aussi beaucoup intéressé aux machines à vendanger. J’ai la conviction que la récolte mécanique est désormais plus qualitative que la récolte manuelle, surtout les années difficiles : par exemple, lorsqu’il y a beaucoup de millerandages. Les têtes de récolte actuelles font un excellent tri à la parcelle. En France, lorsque le cahier des charges l’autorise, de nombreux grands crus ont franchi le pas.
Avec la machine nous pourrions aussi vendanger de nuit.
Nous aimerions investir dans des machines tractées. Il en faudrait trois pour les 430 ha que nous vendangeons. J’ai fait faire des devis auprès des trois constructeurs qui font des tractées : Alma, Grégoire et Pellenc. Je regarde surtout la facilité d’entretien et le nombre de pièces d’usure car seul Pellenc a un agent au Liban.
Le problème, c’est ce qu’on vont en penser nos acheteurs et nos confrères concurrents. Nous sommes peu de domaines au Liban. Être précurseur n’est pas toujours facile à assumer !
