Le Salon professionnel des vins septentrionaux, VinoVision, ferme ses portes aujourd'hui. Après trois jours au Parc des expositions de Paris, les exposants dressent un premier bilan à chaud.
Pour Luc Fournier, directeur du développement du domaine Famille Fournier Longchamps basé dans le Maine-et-Loire, le choix de la date laisse à désirer:
Le Salon se déroule pendant les vacances d'hiver de la zone de Paris. En plus, le dernier jour est tombé sur la Saint-Valentin. Les cavistes et les restaurateurs ne sont pas venus aujourd'hui.Heureusement, la journée de lundi a été bien remplie.
Bilan similaire pour les dirigeants de Juravinum représentant deux fruitières jurassiennes:
Les acheteurs français ne se déplacent pas le dimanche. Le premier jour du Salon a donc été très calme. Lundi, en revanche, les acheteurs français et étrangers étaient présents. Nous visions plutôt des importateurs et nous en avons rencontré. Cette première édition a été correcte mais il y a des choses à revoir notamment sur la communication autour de l'évenement. Après, il y a des années, j'ai participé à la première édition de Prowein. Le Salon est désormais reconnu mais les premières années ce n'était pas gagné!
Dans les allées, où les producteurs discutaient à quelques heures de la fermeture, les manques dans la communication ressortent; un producteur de la Loire nous assurant que certains gros opérateurs étrangers n'étaient pas au courant de l'événement.
Le bilan est donc mitigé mais les lacunes de la première édition semblent être compensées par la bonne journée du lundi.
Les échos positifs sur le Salon feront peut-être venir en plus grand nombre les exposants de Bourgogne et d'Alsace assez peu représentés, lors de la prochaine édition.
