Avec 14 appellations et dénominations produites sur 9 500 ha, les rosés du Val de Loire sont au beau fixe, indique Interloire dans un communiqué. Sur la dernière campagne, les rosés progressent légèrement avec 549 000 hl produits contre 547 000 hl en 2015. Ainsi, le Val de Loire se place en 2ème position en production d’AOC rosé.
La France est le 1er débouché pour les rosés du Val de Loire avec 445 000 hl commercialisés sur ce marché domestique soit 85% des volumes. Côté circuit, la grande distribution remporte la palme, absorbant plus de 65% des volumes. On constate un fort recul des marchés 1er prix du Hard Discount, avec 22% des volumes en moins sur cette dernière campagne, lié à la politique en marche de valorisation des rosés et notamment à l’augmentation du prix moyen dépensé par col de 5% constaté sur la campagne 2016. A l’autre extrémité, les ventes en supérette progressent de 4% et le drive de 22% accompagnant les nouvelles habitudes d’achat des Français et en particulier des urbains. En hyper et super, si on enregistre une légère baisse côté volume (avec respectivement -2% et -1%), on enregistre dans le même temps un léger gain de parts de marché de 0.2%.
Du côté des contenants, le BIB poursuit sa belle progression dans les rayons avec 39% des ventes (vs 37% l’an passé et 34% il y a deux ans).
Les vins rosés AOP du Val de Loire fidélisent leurs consommateurs avec un taux de réachat de 44%. La fréquence d’achat des ménages est constante avec 3 achats par an et le nombre de col également avec une moyenne de 6.4 col/an. En revanche, le budget alloué à ces vins a progressé de +1.20€/an/ménage, chiffres qui viennent souligner la montée en gamme programmée de ces rosés, complète l’interprofession.
