Etiquetage, IFT, MCR... Les 11 propositions de la Coordination Rurale aux candidats

A l'approche des élections présidentielle et législative, la Coordination Rurale présente une série de revendications pour améliorer la situation économique et sociale de la filière viticole

La réussite de prestigieux châteaux et domaines, ne peut être considérée comme une généralité. Aujourd’hui, de nombreux vignerons n’arrivent plus à vivre correctement de leur métier.C’est pourquoi, les pistes d’amélioration formulées par la section Viticole de la Coordination Rurale s’adressent à tous ceux qui souhaitent pérenniser la viticulture française et conserver son excellence.


Les 11 propositions de la Coordination Rurale

  1. Supprimer les distorsions de concurrence entre les pays européens (différences de droit du travail, de réglementation en matière de protection des plantes, d’irrigation, etc.) en supprimant les sur-transpositions françaises de la réglementation européenne ou en interdisant l’importation des produits ne répondant pas aux exigences françaises en matière de production.
     
  2. Préserver le vignoble français en stoppant le mitage par les constructions et la multiplication des zones de non-traitement et en intégrant également dans le Plan local d’urbanisme (PLU) une zone de protection de 100 mètres à charge des nouvelles constructions.
     
  3. Soutenir la relance de la pépinière française en développant les surfaces de vignes-mères, de pré-multiplication récentes et de bonne qualité en contrôlant systématiquement l’état sanitaire de toutes les importations (par lot) et en retirant l’agrément de certification en cas de fraude.
     
  4. Rendre plus lisible et visible l’origine des produits de la vigne en obligeant la mention de l’origine sur l’étiquette, qui devrait être au moins aussi grande que la contre-étiquette et d’une taille supérieure à celle de la marque.
     
  5. Revoir les modalités d’autorisation de plantation en limitant les transferts d’autorisation de plantation d’un bassin viticole à un autre par accord des 2 bassins.
     
  6. Favoriser la mise en place des Volumes complémentaires individuels (VCI) et améliorer les Dotations pour aléas (DPA) en ne les limitant plus à 25 000 € mais à 85 % du chiffre d’affaires, ce qui constitue une meilleure alternative à l’assurance-récolte pour les viticulteurs.
     
  7. Augmenter les échanges entre les viticulteurs en agriculture biologique et ceux en agriculture conventionnelle pour maintenir et améliorer la durabilité de la viticulture aussi bien d’un point de vue environnemental qu’économique.
     
  8. Améliorer l’éducation et la sensibilisation autour de la consommation de vin. Le vin fait partie du patrimoine culturel français et doit être distingué des autres boissons alcooliques.
     
  9. Faire évoluer le calcul de l’Indicateur de fréquence de traitements (IFT), notamment en ne prenant plus en compte les traitements obligatoires (comme ceux pour la flavescence dorée).
     
  10. Relancer l’aide aux moûts concentrés (MC et MCR). Le retour de cette aide serait bénéfique pour les producteurs de la zone méditerranéenne, et plus particulièrement ceux du Languedoc-Roussillon, actuellement en passe à de grandes difficultés économiques.
     
  11. Abaisser le taux des prestations viniques de 10 % à 7 %. Les techniques ont énormément évolué avec la généralisation de la machine à vendanger et le renouvellement des pressoirs. La quantité de bourbes et de lies produites a ainsi diminué. De plus, la filtration des lies pour l’extraction des arômes est devenue une technique oenologique très répandue.

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