Une exploitation viticole sur cinq a fait appel au fonds d'urgence dans l'Hérault

L’État a déployé un fonds d’urgence de 80 millions d’euros pour aider les viticulteurs présentant des difficultés de trésorerie.

Sur cette enveloppe nationale, l’Hérault a récupéré un budget de 13 millions d’euros. Le département languedocien est le second territoire le plus doté derrière la Gironde.

Ouvert le 14 février, le guichet en ligne Mes démarches simplifiées compte déjà 1.142 dossiers déposés.

Le département compte quelque 6.300 exploitations spécialisées en viticulture. À ce jour, ce sont donc près de 20 % des exploitations de l’Hérault qui ont fait une demande d’aide dont le montant ne pourra pas excéder 20.000 euros.

Pourtant, le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, souhaiterait « qu’un maximum de viticulteurs se saisissent du dispositif simple : 2.000 à 2.500. La date de clôture de dépôt en ligne des dossiers sera certaiement décalée ».

Initialement prévue pour le vendredi 23 février, elle devrait être reportée début mars.

Une attention particulière pour les jeunes installés

« Le cas 1 est sous-utilisé. Les viticulteurs semblent avoir des difficultés à fournir les documents demandés. On va regarder cela car nous aimerions valoriser les entreprises qui ont réalisé un réaménagement de leur endettement bancaire. Nous apporterons aussi une attention particulière aux dossiers présentés par les jeunes agriculteurs », ajoute François-Xavier Lauch.

Sans attendre, les services de l’État commencent à débloquer les paiements et veulent que cela se sache.

Cet effort de transparence et de célérité administrative sur le fonds d’urgence est aussi appliqué à la TICPE. 945 exploitations héraultaises ont demandé à recevoir une avance de 50 % du remboursement des taxes sur le GNR. Cela représente une enveloppe de 914.200 euros. « 452 demandes ont déjà été payées », précise le préfet.