Il s’appuie sur les registres parcellaires graphiques annuels publiés par l’IGN et l’Agence Bio. Seules les parcelles déclarées lors des demandes d’aides de la politique agricole commune dans leur situation connue et arrêtée par l’administration en fin d’instruction y sont cartographiées. À ce jour, 85% des surfaces conduites en agriculture sont représentées dans cet outil et jusqu’à 95% pour des surfaces de grandes cultures et des surfaces en herbe engagées en bio.
Ces données couvrent la France métropolitaine, les DROM hors collectivités d’outre-mer de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. Il s’agit de données anonymisées sans informations concernant la personne physique ou morale. Seuls l’historique des cultures et la surface sont affichés.
Dans cette première version « grand public », il est possible de :
- rechercher un territoire (région, département, EPCI, commune, parc naturel régional) ;
- filtrer par type de cultures ;
- modifier le fonds de carte ;
- ajouter les limites des parcs naturels régionaux et des bassins versants ;
- consulter les informations détaillées d’une parcelle en la sélectionnant (surface, commune de rattachement, historique des cultures au point observé) ;
- observer l’évolution en remontant jusqu’à 2019 ;
- exporter une carte en image selon les sélections réalisées pour la réutiliser.
Certifier les parcelles directement sur l’outil
Un second outil à usage professionnel et destiné aux agriculteurs et aux organismes certificateurs est en cours de développement au sein du projet Cartobio. Il permettra aux contrôleurs de certifier les parcelles conduites en agriculture biologique directement sur un outil cartographique. Comme le précise l’Agence Bio :Les données seront régulièrement mises à jour lors des inspections annuelles et constitueront à terme une couche exhaustive des parcelles bio en France. L’outil sera déployé progressivement à partir de 2023 puis généralisé en 2024 et constituera la source d’information de l’outil de visualisation des parcelles.
