A l’occasion de la Journée mondiale de l’Anosmie, qui aura lieu le 27 février 2022, le syndicat des Œnologues de France et l’association Anosmie.org lancent un plaidoyer pour la reconnaissance de l’anosmie.
« Il est impossible en France d’avoir accès à des diagnostics sérieux. Non remboursés par l’assurance maladie, mal diffusés au sein des cabinets de médecins ORL, les outils d’olfactométrie sont pourtant les seuls moyens existant à ce jour pour diagnostiquer l’anosmie et mettre en place les mesures d’accompagnement médical adaptées. La valorisation de cet acte par la Caisse d’Assurance maladie est la première action indispensable pour la reconnaissance de ces malades et de leur handicap», déclarent-ils.
À l’heure actuelle, trois millions de Français, dont 340 000 personnes ayant subi un Covid long, souffriraient de ce handicap qui correspond à la perte totale ou partielle de l’odorat et du goût. Pour certains métiers (œnologie, gastronomie, parfumerie), l’anosmie remet en question les vocations.
