« Des objectifs détaillés et réalistes seraient plus efficaces pour réduire l’usage des pesticides »

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Pour vous, les orientations du plan « De la ferme à la fourchette » sont une « victoire totale de l’écologisme localiste ». Qu’entendez-vous par-là ?Philippe Stoop : La protection de l’environnement est une préoccupation forte des citoyens européens, politisée par certains. Au sein de cet écologisme politique, il y a plusieurs approches divergentes :• d’un côté une vision « localiste », centrée sur les nuisances environnementales de proximité. Pour l’agriculture, ce sont les pollutions diffuses générées par la fertilisation et par l’emploi des pesticides, ainsi que la réduction locale de la biodiversité générée par l’uniformisation des paysages agricoles ;• de l’autre, une vision « globaliste » dont le moteur majeur a d’abord été la prise de conscience du changement climatique, qui a montré que les gaz à effet de serre avaient des impacts sur l’ensemble du globe, et non seulement sur les pays émetteurs. La prise de conscience de la chute de biodiversité globale a joué dans le même sens : certes, elle est provoquée par des pratiques locales de déforestation ou de dégradation des habitats naturels ; mais ces destructions sont souvent produites…
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