Le marché américain reste intéressant pour la vente de vins

Depuis 2016, Patrick Valette exerce le métier de consultant et directeur général à vocation commerciale et marketing des vins et œnotourisme auprès de son ancien employeur norvégien Alexander Vik. Depuis cinq ans, il se rend régulièrement aux États-Unis pour promouvoir les vins chiliens. C’est fort de cette expérience que Patrick Valette nous livre son analyse sur l’un des marchés les plus convoités.Comment commercialisez-vous les vins chiliens aux USA ?Patrick Valette : Commercialiser des vins étrangers aux États-Unis exige beaucoup de persévérance. Le marché est très structuré. Pour faire face à cette complexité, nous avons crée une société commerciale à New York il y a cinq ans. Nous en recueillons les fruits seulement aujourd’hui.Expliquez-nous leur organisation en termes de commercialisation ?P. V. : Le marché, très bien organisé, se structure en trois secteurs, les importateurs, les distributeurs et les magasins spécialisés ou non. Les importateurs qui obtiennent une licence commercialisent aux distributeurs qui eux-mêmes revendent aux magasins. De plus, les acheteurs sont le plus souvent spécialisés. Chaque état est régi par des règles spécifiques. Cela revient à vendre ses…