À en croire les professionnels, le marché des vins moelleux-liquoreux est plutôt stable, grâce à un public fidèle. Mais pour maintenir, voire développer les ventes, l’enjeu consiste désormais à séduire des consommateurs plus jeunes en proposant de nouveaux moments de dégustation et casser la saisonnalité des achats, ou à aller sur l’export. Après des petites récoltes 2012 et 2013, les AOC de vins blancs moelleux à liquoreux voient en 2014 un espoir de se refaire une santé. C’est le cas en Alsace, où « l’année devrait permettre de revenir à des vendanges tardives moyennes de 25 000 à 30 000 hl, contre 3 000 à 4 000 hl ces dernières années », explique Frédéric Bach, directeur de l’association des viticulteurs d’Alsace. Mais comment se situe le marché de ces vins souvent associés au foie gras ou au dessert ? « Notre problème est justement là ! lance Christian Vital, délégué régional Interloire du bureau des vins d’Anjou et de Saumur. Les vins moelleux sont encore trop souvent réservés pour des occasions festives très occasionnelles comme Noël et Pâques. Près de 20 % des coteaux-du-layon1…
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