Pour Régis Vacher, vigneron sur 18 ha au domaine du Caillou à Turquant (Maine-et-Loire), président de l’appellation Saumur-Champigny et membre du groupe Dephy sur le saumurois, l’arrêt du désherbage chimique en 2018 s’explique par deux points : un passage vers la bio et une responsabilité environnementale.
Contre le stress hydrique de la vigne et l’enherbement sous le rang, le GDDV41 a testé en 2017 trois types de paillage du cavaillon : miscanthus, paille de coco et mélange tourbe-écorces. Les résultats ont été présentés lors de la journée sur la gestion durable des sols viticoles du Vinopôle à Cheverny, le 30 novembre dernier.
Vendredi 24 juin, à Pontlevoy (Loir-et-Cher), sur les vignes de Benoît Charrier, la chambre d’agriculture 41, le GDDV41 et le groupe Déphy 41 ont organisé une journée sur le travail du sol dans les vignes. Les démonstrations d’équipements de travail du sol ont attiré de nombreux vignerons…
En Dordogne, Joël Evandre possède 13 ha de vignes, conduites en agriculture biologique sur des sols argileux très difficiles à travailler. Le viticulteur a fait le choix d’utiliser un tracteur enjambeur pour travailler dans ses vignes écartées de 2 m entre rangs et 1 m sur le rang.
Le travail du sol sous le rang est une alternative ou une stratégie complémentaire au désherbage chimique. L’objectif est de limiter la concurrence de l’herbe avec la vigne, mais aussi de maintenir un état sanitaire correct de la vigne.
Ne désherber chimiquement que 15 % de la surface de son vignoble, soit 15 cm de part et d’autre du cep, voici l’objectif de Daniel Macault, viticulteur au Domaine des Deux Moulins, à Juigné-sur-Loire dans le Maine-et-Loire. Sur ses 70 ha de vigne, il développe le travail du sol pour réduire au...
