L’association renforce tout d’abord son partenariat avec les services de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) avec des échanges d’informations réguliers. Les représentants de la filière et les services de l’administration communiquent plus particulièrement sur le suivi de l’offre produit, par catégorie et par calibre. Si des « situations douteuses » sont détectées, des enquêtes pourront ainsi être menées par le service des fraudes.
Deux techniques pour caractériser l’origine
L’AOP Pêches et Abricots de France s’engage également dans un programme d’analyses de pêches de différentes régions de production à l’aide de deux techniques : l’analyse isotopique et la spectroscopie RMN (résonance magnétique nucléaire).« Ce programme mené avec d’autres AOP et l’appui de la Gefel, est confié au laboratoire Eurofins. L’Irta, l’institut de Catalogne espagnole, est partenaire du projet. Ce processus doit conduire à caractériser l’origine d’un produit par simple analyse », indique l’AOP.
Enfin, l’association de producteurs assure qu’elle se portera partie civile, si des enquêtes menées sur leurs fruits aboutissaient à une mise en cause pénale.