Au SIA, le BIK alerte sur les dérives en commercialisation de kiwi

cagette kiwis

Le kiwi français est cultivé sur 4.490 ha de vergers, par 1.150 producteurs. 75 % des kiwis français sont produits dans le sud-ouest de la France.

Crédit photo O.Lévêque/Pixel6TM
Remontées suspicieuses de francisation, kiwis en dessous du prix du marché de 50 ct, contrôles accrus de la DGCCRF, mise en rayon peu dynamique et ventes en recul. Pour soutenir le kiwi français, le BIK était présent au Salon de l'Agriculture, afin de mettre en avant les atouts d'une filière nationale.

Présent jeudi 29 février au Salon de l’Agriculture sur le stand d’Interfel, le BIK met en avant les atouts de la filière française. Pour le bureau interprofessionnel du kiwi, c’est l’occasion de défendre l’origine France, la saisonnalité et tous les bienfaits du kiwi.

Principal sujet proté auprès des élus et pouvoirs publics lors du SIA : les remontées suspicieuses nombreuses de la part d’adhérents du BIK, relatives à des anomalies de marché, notamment des comportements confusants et des kiwis proposés 50 ct en dessous du marché.

« Cela ressemble fortement aux anomalies détectées avant les affaires de francisation jugées depuis 2019. Certains distributeurs pouvant par ailleurs en profiter pour faire baisser très fortement les prix de leurs fournisseurs réguliers, alors que leurs prix de vente sont en croissance », dénonce le BIK.

Contrôles accrus de la DGCCRF

Plusieurs éléments ont conduit le BIK à faire remonter ces informations à la DGCCRF et à demander des contrôles. Objectif : continuer les contrôles et maintenir la pression sur les fraudeurs.

« Nous espérons que cela mettra fin aux fraudes actuelles et limitera les tentations, les amendes étant de plus en plus élevées à chaque procès », indique le BIK, saluant la présence de contrôleurs de la DGCCRF dans les grandes surfaces pour contrôler l'étiquetage et les origines.

Pour sécuriser l'origine France, la structure poursuit son investissement dans la recherche avec la création de la base de données « Origine France », dont les premiers résultats semblent prometteurs.

« Nous avons mené ces 3 dernières années des campagnes de collecte de kiwi pour caractériser l’origine France avec des analyses RNM et isotopes. Ces méthodes d’analyse permettent de discriminer les origines géographiques (en référence à une base de données connue), et il convient de valider avec rigueur leur portée pour la production de kiwi. Les travaux des deux dernières années ont permis de confirmer des différences en fonction des régions françaises, et nous avons bon espoir que cela soit plus accentué avec des origines étrangères, introduites cette année dans la base de données. »

>>> Lire aussi : Maïsadour et Sikig partenaires pour développer la filière kiwi dans le Sud-Ouest

Améliorer la mise en rayon

Outre la francisation, le BIK alerte sur la mise en rayon, cruciale pour les ventes de kiwi.

« Nous avons observé un recul de la consommation de kiwi en volume et en valeur ces dernières années en France (source : Panel Kantar). Les origines de ce recul sont certes multiples, mais les habitudes d’achat et de choix des consommateurs sont des pistes importantes de compréhension. Il nous paraît important de mettre en avant le kiwi et de faire en sorte que le consommateur le voie pour accroître les opportunités d’achat. Pour cela, le BIK a mis en place un kit PLV dont les maquettes sont disponibles sur notre espace pro. Nous pouvons également travailler ces maquettes sur simple demande pour les adapter à vos formats », insiste le BIK.

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