Les surfaces engagées sont estimées à 1,77 million d’hectares au 30 juin 2017 avec près de 520 000 ha en conversion, soit une croissance de l’ordre de +15 % en six mois. Ainsi, 6,5 % de la surface agricole utile des exploitations sont conduits selon le mode de production biologique, dans 8 % des exploitations agricoles françaises.
Le nombre de fermes bio progresse sur l’ensemble du territoire. Les régions les plus actives restent l’Occitanie, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine. Comme le note l’Agence Bio : « La part des nouveaux engagés supérieure à 15 % dans les Hauts-de-France et la Corse souligne une reprise significative des engagements dans ces régions. »
Les exploitations légumières à l’écoute du marché
Avec une croissance record du marché des légumes frais bio en 2016, les producteurs de légumes s’engagent de plus en plus en bio en 2017 : 542 fermes ayant comme activité principale le maraichage se sont engagées au cours du premier semestre 2017, ce qui représente 12 % de l’ensemble des producteurs de légumes bio. Pour la même période en 2016, ils étaient 431. « Les engagements sont nécessaires pour répondre à la demande et au changement d’échelle de la bio, souligne l’Agence Bio. La filière devra par ailleurs poursuivre sa structuration pour assurer la pérennité de ces engagements dans un secteur sensible à la logistique. »Les fruits et légumes en tête des progressions des ventes bio
Le marché des produits bio1, qui a atteint plus de 7 milliards d’euros en 2016 progresse de + 500 millions d’euros au cours du premier semestre 2017 par rapport à la même période en 2016. La croissance est plus forte en grandes et moyennes surfaces, qui enregistrent des ventes bio en hausse de +18 % au premier semestre 2017 par rapport à la même période en 2016.Les produits les plus dynamiques restent les fruits et légumes avec une croissance des ventes qui dépasse +20 % en GMS, mais également les produits de l’épicerie. Depuis plus de 3 ans, ces deux rayons sont des moteurs dans la croissance des ventes de produits bio, quel que soit le circuit de distribution. « Durant le premier semestre 2017, le manque d’approvisionnement a très certainement limité la croissance de certains secteurs, notamment celui du lait, du saumon et de certains fruits et légumes », note cependant l’Agence Bio.
(1) Restauration hors domicile comprise