Thierry Roquefeuil, le président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) considère, dans la proposition d’Emmanuel Macron le 24 février à l’ouverture du Salon de l’agriculture, que le « prix plancher n'est pas une réponse » mais « plutôt un problème ».
Pour lui, ce « prix plancher » risque de devenir un « prix plafond » entraînant une stagnation de la rémunération des producteurs de lait.
A contrario, pour le chef de l'État, ces prix planchers « permettront de protéger le revenu agricole ».
Outre le problème de la rémunération, se pose celui de l’attractivité. D’après Yohann Barbe, le trésorier de la FNPL, porte-parole de la FNSEA depuis la crise en janvier, « le prix plancher, ça ne fait quand même rêver personne pour s'installer ».
La FNPL profite de l’éclairage médiatique pour réclamer une meilleure prise en compte de l'indicateur évaluant les coûts de production agricole par les industriels qui achètent le lait, comme par les distributeurs qui commercialisent ensuite fromages, beurres ou yaourts.
Objectif : que les éleveurs ne vendent plus leur lait moins cher que ce qu'il leur a coûté à produire, donc à perte, décourageant à la fois les producteurs actuels et les éventuels repreneurs.
Source : Boursorama du 27 février
