La moyenne olympique, le point noir de la réforme de l’assurance récolte

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Depuis le 1er janvier 2023, la réforme sur l’assurance récolte a pris place pour faire disparaître le dispositif des calamités agricoles au profit du fonds de solidarité nationale (FSN). Le décret d’application du 10 novembre fixe à 680 millions d’euros par an le montant maximal du FSN. Ce dernier indemnisera tous les producteurs lorsqu’un aléa climatique engendra une perte de 30 % pour les arboriculteurs et 50 % pour les viticulteurs.Aujourd’hui, le taux d’assurés en viticulture est autour de 30 %, contre seulement 3 % en arboriculture. L’objectif du Gouvernement est de massifier l’assurance. Ainsi, le taux d’indemnisation pour les non-assurés devient alors dégressif, 45 % en 2023, 40 % en 2024 et 35 % en 2025. Thierry Mothe, secrétaire général des Vignerons indépendants de France, et Bruno Darnaud, administrateur Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) en charge du dossier assurance récolte, font le point sur cette réforme.Avant cette réforme, comment les producteurs étaient-ils assurés ?Thierry Mothe : Nous avions une assurance socle. Chacun s’assurait en fonction de ses besoins, que ce soit à la parcelle ou sur la totalité de son exploitation. Il y avait des niveaux…
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