L’État finance le grand défi « Robotique Agricole »

Le robot agricole, un allié bientôt incontournable. Photo : Thomas Francoual
Le projet Grand Défi « Robotique agricole », présenté le 22 septembre par Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’Investissement, débute très prochainement avec l’ouverture d’un premier appel à projet par l’Agence nationale de la recherche (ANR).

Le projet Grand Défi « Robotique agricole », présenté le 22 septembre par Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’Investissement, débute très prochainement avec l’ouverture d’un premier appel à projet par l’Agence nationale de la recherche (ANR).

Conduit en partenariat avec l’ANR, RobAgri et l’Inrae, le défi va mobiliser 85 acteurs des milieux industriel, scientifique et agricole, connectés par les thématiques inhérentes à la robotique. Financé par l’État à hauteur de 21 M€, ce vaste projet fait partie du plan France 2030, motivé par la nécessité selon le Gouvernement d’accélérer la transformation des secteurs clés de notre économie par l'innovation.

Promouvoir l’agriculture 3.0 et le savoir-faire national

Une partie des travaux se déroulera à l’AgroTechnoPôle, situé sur le site de l’Inrae à Montoldre dans l’Allier, qui sera le cœur des recherches et expérimentations.

Ce programme « Robotique agricole » vise à poursuivre le développement de la filière pour offrir de nouvelles solutions, sur le terrain, aux agriculteurs, afin d’accélérer la transition agroécologique dans notre pays.

Marc Fesneau rappelait lors d'une conférence la poursuite de trois objectifs principaux :

• développer la mise en place de nouvelles pratiques agroécologiques ;

• travailler la maturation des technologies pour apporter une fiabilité suffisante ;

• permettre leur appropriation par les exploitants et leur acceptation par la société.

Le ministre de l’Agriculture insistait d’ailleurs pour lever les doutes sur des craintes liées à la conservation des emplois.

« Ces innovations n’ont pas vocation à remplacer les femmes et les hommes qui ont choisi l’agriculture, mais à les épauler dans leur travail au quotidien. Dans le renouvellement des générations, c’est aussi un enjeu d’attractivité des métiers car la robotique agricole contribue à réduire la pénibilité des tâches », déclarait-il.

Pour avancer, il y a un besoin, d’après Philippe Mauguin, PDG de l’Inrae, « de lever des verrous technologiques et réglementaires qui freinent le déploiement de la robotique agricole ». Il y a urgence car la France figure pour le moment parmi les leaders internationaux du marché émergent de la robotique agricole, grâce à des sociétés qui ont désormais une renommée mondiale, par exemple Naïo Technologie. Un statut à conserver pour rester compétitifs dans un avenir proche.

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