Le nombre de bovins de moins d'un an continue de reculer. Cette baisse de 5,1% soit 284 000 têtes s'explique par un recul des effectifs de veaux (- 4,5 %, soit - 198 000 têtes). La baisse des effectifs de jeunes bovins de 8 à moins de 12 mois s'est également accélérée (- 7,9 % sur un an, contre - 0,2 % entre 2016 et 2017) suite à des problèmes de fertilité des vaches constatés ces derniers mois.
Les effectifs de bovins de 1 à 2 ans ont diminué de 1,4 % pour les mâles et de 2,5 % pour les génisses. Là encore, le recul s’accentue par rapport à l'an dernier. Les effectifs de bovins de plus de 2 ans sont en baisse, avec des évolutions contrastées selon les catégories : les effectifs de mâles chutent de 3,2 % alors que ceux de génisses progressent de 1,5 %.
Quant au nombre de vaches laitières et de vaches allaitantes, il continue de se replier (- 1,2 % et - 2 % sur un an).
Une baisse des effectifs dans l’Union européenne
Dans le reste de l’Union européenne, cette même tendance à la baisse est observée dans une majorité de pays d’élevage bovin au premier semestre 2018. Selon les données d’Eurostat, les effectifs bovins ont reculé en Allemagne (- 2,2 %), au Royaume-Uni (- 1,1 %) et en Irlande (- 0,2 %). À l’inverse, les cheptels bovins d’Espagne et de Pologne, 5e et 6e pays européens en termes d’effectifs, continuent à augmenter, respectivement de + 2 % et + 0,9 %, sur un an. La Pologne devance l'Italie pour la seconde année consécutive.Lire aussi :
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