L’élevage français a toujours pu compter sur un climat tempéré favorable à la production fourragère. Évidemment, les accidents climatiques ne sont pas des phénomènes inédits pour les producteurs qui ont toujours su s’adapter. Aujourd’hui pourtant, ces aléas gagnent en régularité et en intensité.
Face à cette incertitude, les éleveurs remettent au goût du jour certaines pratiques, innovent et diversifient leur production. La rédaction de Cultivar élevage vous propose une série d’articles sur la thématique « cultures fourragères et changements climatiques ».
Le changement climatique fragilise l’autonomie alimentaire des troupeaux. Pour faire face aux risques climatiques, les éleveurs s’adaptent et diversifient les ressources fourragères. Patrice Pierre, ingénieur agronome à l’Institut de l’élevage, liste les grandes tendances observées sur le terrain. Cultures à double fin, soudure d’été et augmentation de la production printanière font pour lui partie des réponses adaptées.
>>> Face à la sécheresse, les éleveurs diversifient les ressources fourragères
L’amélioration des espèces fourragères constitue un axe stratégique fort pour les semenciers français RAGT et Cérience. Même avec les bouleversements climatiques à venir, ces obtenteurs croient au potentiel de l’herbe pour continuer à assurer l’autonomie fourragère des élevages bovins français.
>>> Semences : Quelle sélection variétale pour les fourragères ?
Les associés du Gaec Le Grand Air, une exploitation laitière de Vendée, sèment les prairies sous couvert de méteil depuis quatre ans. Aujourd’hui, ils ne regrettent pas d’avoir modifié leur pratique. Cette technique, en plus d’assurer une implantation de qualité, augmente les rendements en première année de production.
>>> L’implantation des prairies sous couvert de méteil tient ses promesses
La dégradation du couvert végétal d’une prairie entraîne à coup sûr une chute de la productivité. Pourtant, avant de les détruire pour en implanter de nouvelles, des solutions peuvent être mises en place pour restaurer leur potentiel. Sursemis ou rénovation par les pratiques, le diagnostic préalable identifie la méthode la plus adaptée à la parcelle.
>>> Améliorer la qualité d’une prairie sans avoir recours à la rénovation totale