Plusieurs bouchonniers devraient présenter dans un avenir proche des bouchons techniques en liège micro-agglomérés élaborés uniquement à partir de matières premières végétales. Les liants, mais aussi les traitements de surface, sont concernés.
Face à l’effet de mode des vins « nature », la filière « demi-dose » proposée en 2015 par le Comité Champagne est le résultat de 25 ans d’essais et travaux qui fiabilisent la pratique. Des progrès seront encore réalisables si de nouveaux outils sont mis en place.
Depuis quelques années, un outil permet de mécaniser l’écorçage des chênes liège. Cette machine brevetée comprend des capteurs d’humidité qui détectent à l’avance le moment où la lame est prête à toucher l’écorce interne (dont le taux d’humidité est différent de celui du liège) afin de l’arrêter...
La coopérative corse Les Vignerons d’Aghione lance un vin rosé bio au packaging minimaliste.
Le bouchonnier italien Ganau propose à partir de cette année des bouchons pour vin tranquille en liège naturel garantis avec un taux de TCA inférieur à 0,5 ng/l.
« Le goût de bouchon est éradiqué ! » Voilà qui est dit et assumé par Jean-Philippe Azaïs, directeur général de Masilva France.
Le goût de bouchon a-t-il disparu ? La réponse est oui si l’on demande aux bouchonniers spécialistes du liège. Tous ont désormais à leur disposition des techniques pour éliminer le TCA et garantir un neutralité organoleptique de leurs bouchons en liège naturel et techniques.
La société portugaise Amorim est le premier bouchonnier au monde. L’entreprise fabrique 5,5 milliards de bouchons chaque année. En 2018, Amorim a acheté ses premières forêts de chênes-lièges.
La société espagnole Excellent Cork, spécialiste du bouchon synthétique, s’applique à améliorer la durabilité de ses produits.
« Le goût de bouchon n’est plus un problème ! L’enjeu reste fort, mais la problématique est maîtrisée », revendique avec sérénité François Luneau, le directeur général délégué de Bourrassé.
