Smartphone ou tablette à la main, un viticulteur peut procéder à l’identification des bio-agresseurs dans sa parcelle, grâce à la nouvelle application : Di@gnoPlant®.
Cet outil est une version concentrée du portail Ephytia lancé en 2011 par l’unité santé et agroécologie de l’Inra de Bordeaux. Il propose deux entrées pour l’aider dans son analyse :
- la liste des bioagresseurs présents sur la culture,
- le diagnostic par l’image des maladies et ravageurs, en fonction des symptômes.
Ces deux entrées renvoient aux fiches des bio-agresseurs détaillant la biologie, les méthodes de protection, les périodes à risque… Cette application mobile existe pour la vigne au prix de 3 euros. Elle est également disponible pour plusieurs cultures légumières.
Di@gnoPlant® peut être couplée à la seconde application : VigiPl@nt. Cette dernière permet de signaler la présence d’un bio-agresseur dans une culture géolocalisée. L’opérateur a la possibilité d'apporter quelques éléments du contexte parasitaire (type de culture, variété touchée, incidence de la maladie…) et peut envoyer des photos des symptômes à l'administrateur de son réseau, en cas de doute. En sens inverse, l'opérateur peut consulter les données stockées dans la base, afin de connaître la pression parasitaire d’une ou de plusieurs maladies, dans une zone de production précise.
Pour Dominique Blancard, responsable du projet à l'Inra de Bordeaux :
"Avec VigiPl@nt, nous entrons dans le domaine des sciences participatives."
Cette seconde application s’adresse en priorité aux techniciens et producteurs membres d’un réseau de surveillance. Il sera très utile dans le cadre des plans d’épidémio-surveillance du territoire et pour élaborer les bulletins de santé des végétaux. Mais ceci suppose une appropriation de l’outil par les structures de développement.
Etes-vous prêts à utiliser ce genre d'outils ? Trouvez-vous l'application Di@gnoplant simple d'utilisation ?
